NOUS POUVONS NOUS
DÉPOLLUER
(90-100 min)
DESCRIPTION DU
PROJET
Le film documentaire prend appui sur le livre du
même titre
de Gilles-Éric
Séralini paru en 2009 aux
Éditions Josette Lyon. L’auteur du livre,
éminent biologiste, Professeur des Universités et
chercheur à l’Université de Caen,
Président du conseil scientifique du CRIIGEN
(Comité de Recherche et d’Information
Indépendantes sur le Génie
Génétique), sera son principal intervenant.
Gilles-Eric
Séralini s’est fait
connaître en France et dans le monde en tant
qu’expert dans l’évaluation des plantes
alimentaires génétiquement modifiées,
et plus particulièrement par ses avertissements concernant
la fréquente insuffisance de
l’évaluation de leurs risques. Il a
mené de nombreuses recherches sur les maladies
environnementales. Il fait partie des scientifiques qu’on
appelle « lanceurs d’alerte ».
Le film dessine le portrait d’un biologiste
passionné par son métier, « optimiste
et amoureux de la pulpe de la vie », et qui aime dialoguer
avec ses auditeurs, ses concitoyens. Son discours est
dépassionné, pondéré ;
c’est celui d’un informateur
éclairé, convaincu que la
compréhension des dangers et les exemples positifs de
réparation des dégâts, les initiatives
innovantes déjà entreprises,
déjà abouties ici et là dans le monde,
peuvent déboucher sur des actions de grande envergure en vue
de la dépollution, de la «
détoxification»
généralisée.
LE CONTEXTE
Plusieurs films documentaires sont sortis récemment sur la
crise écologique, la plupart se focalisant sur le
réchauffement climatique et véhiculant le
même message : pour sauver la planète, chaque
individu doit changer son comportement ; il doit consommer de
manière responsable, en amis de l’environnement.
Chacun de ces films évoque la question de la pollution sans
lui accorder l’importance qu’elle
mérite.
On se souvient d’un moment particulièrement fort
d’ « Une vérité qui
dérange » où Al Gore
démontre la confusion
délibérément entretenue concernant les
causes du réchauffement climatique : alors que le monde
scientifique est unanime pour dénoncer les effets
négatifs des activités humaines sur
l’environnement, les média grand public
sèment le doute sur ces conclusions, entravant leur
compréhension, la prise de conscience massive et un
changement de comportements d’échelle. Ceci est
tout à fait vrai également pour la question de la
pollution.
NOTRE PARTI PRIS
En donnant le rôle principal à un scientifique,
NOUS POUVONS NOUS DÉPOLLUER veut contribuer davantage
à crédibiliser à la fois les messages
d’alerte et les solutions qui existent.
Nous allons explorer les raisons de l’insuffisance des
critères d’évaluation des pollutions
prises en considération dans les règlementations
nationales et internationales, ainsi que les mécanismes
politiques et économiques qui créent des
obstacles à la dépollution et au
développement des activités non polluantes. Cette
enquête nos amènera à
élargir le cadre idéologique, qui tend
à insister exclusivement sur la responsabilité
des individus/consommateurs.
Pourquoi un nouveau film sur l’environnement ?
1.)
L’approche thématique
NOUS POUVONS NOUS DÉPOLLUER est centré sur le
problème de la pollution (une des causes du
réchauffement climatique dont on parle peu), et sur la
nécessité et la possibilité de la
dépollution.
Quels sont les obstacles actuels à ces deux
dernières ? Pourquoi avons nous besoin de nouveaux
critères d’évaluation de la
nocivité des substances polluantes ? Quels peuvent-ils
être ? Quels sont les a priori idéologiques et
économiques qui empêchent la
dépollution à grande échelle ? Quelles
seraient les grandes lignes des mesures efficaces permettant la
dépollution de l’environnement dont
dépend la santé humaine ? Notre film part
à la recherche des réponses à ces
questions.
L’originalité de l’angle de vue du film
est d’insister sur l’insuffisance des
évaluations des effets des polluants (chimiques,
nucléaires et génétiques) et de
proposer des critères et des méthodes fiables
pour des évaluations rigoureuses.
Un moment privilégié du film : Gilles-Eric
Séralini communiquera les résultats
d’une des très récentes recherches
menées par l’équipe qu’il
dirige. Cette communication apportera un nouvel éclairage
sur les critères d’évaluation
actuellement pris en compte et ceux qu’il importe de mettre
en place pour renforcer les efforts de dépollution et
inciter des pratiques non polluantes à grande
échelle.
2.)
L’approche cinématographique
Les films récents sur le réchauffement climatique
ont montré des images choquantes prises à
différents endroits de la Planète, mobilisant un
budget considérable pour les produire. Néanmoins,
nous observons que l’omniprésence des images sur
une multitude de supports crée un sentiment de saturation et
amoindrit l’efficacité de ces images.
NOUS POUVONS NOUS DÉPOLLUER met en scène une
personne, un scientifique, des extraits de conférences
présentées devant une grande
variété de publics. Le spectateur suivra M.
Séralini dans ses réflexions et dans
ses
rencontres en France et à l’étranger
avec ses collègues, ses étudiants, avec des
personnalités politiques à des niveaux divers. Il
parcourra avec lui des paysages mis à mal par les
pollutions, habités par des hommes et des femmes qui
travaillent à les réparer ou à les
préserver de la dégradation. Il assistera avec M.
Séralini à des rencontres entre scientifiques,
agriculteurs, entrepreneurs et écologistes qui
réfléchissent ensemble sur des
méthodes de dépollution et de
détoxification.
Ainsi le spectateur s’attachera à un scientifique
citoyen qui délivre un discours étayé
et chaleureux, optimiste malgré l’ampleur des
problèmes qu’il fait comprendre.
***
La personnalité de Gilles-Eric
Séralini, ses
compétences scientifiques et ses préoccupations
de citoyen permettent de réaliser un film
d’envergure avec une argumentation claire et convaincante qui
pourra avoir une audience à la fois française et
internationale.